Extrait tiré du roman ‘Festins de la détresse’ d’Aminata Sow Fall

festins de la detresse“La conversation débouche inévitablement sur la corruption, véritable fléau du siècle. Maar retrouve alors ses talents de pédagogue pour démontrer, chiffres à l’appui, que tout argent gaspillé, volé par des cols blancs ou dilapidé par incompétence pouvait satisfaire les besoins du continent en santé et éducation.

“C’est par la maîtrise de ces secteurs que nous serons forts, inventifs, dignes parce que capables de prendre notre destin en mains”. Voilà 40 ans que Maar répète cette conviction”.

Lors de longues conversations avec Fara, son ami d’enfance, devenu Imam, le vieil homme prolonge ses réflexions sur la société qui l’entoure, prenant exemple sur le devenir des siens.”

(Source: http://www.canalblog.com)

Résumé 

Chroniques d’une famille et d’une cour, Festins de la détresse, nous plongent au coeur de vies en proie aux absurdités que provoquent les changements économiques et sociaux, trop rapides pour le temps d’une vie humaine. 

Puisant dans la mémoire complexe du chant africain, Aminata Sow Fall veut “changer la croyance selon laquelle la nourriture et les biens matériels sont seuls nécessaires à la survie, et mettre en évidence l’importance de la créativité et des besoins spirituels. Ils sont même plus importants que les biens matériels, qui ne suffisent pas à fonder la dignité d’un être humain”. (Source: http://www.chapitre.com)

Paru aux éditions L’or des fous le 27 avril 2005. (ISBN: 9782915995039)

Autres éditions: Sankofa et Gurli (Burkina Faso), Presses Universitaires d’Afrique (Cameroun), Ruisseaux d’Afrique (Bénin), Tarik Éditions (Maroc), Editions CAEC-Khoudia (Sénégal), Editions Jamana (Mali), Editions Eburnie (Côte d’Ivoire). (2005)

L’auteure du jour: Aminata Sow Fall

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Naissance : 27 Avril 1941

Pays d’origine : Sénégal

Profession : écrivaine

 

À propos de l’auteure

Aminata Sow Fall est née le 27 Avril 1941 à Saint Louis, dans le nord du Sénégal. Après quelques années passées au Lycée Faidherbe, elle finit le cycle secondaire au lycée Van Vo de Dakar. Elle se rend ensuite en France où elle prépare une licence de lettres modernes. Elle se marie en 1963 puis rentre au Sénégal où elle devient enseignante.

Elle travaille ensuite dans le cadre de la Commission Nationale de Réforme de l’Enseignement du Français. Elle fut de 1979 à 1988 directrice des Lettres et de la Propriété intellectuelle au ministère de la Culture et directrice du Centre d’Etudes et de Civilisations. Continue reading

Célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle!

En célébration de la journée mondiale de la propriété intellectuelle, fêtée le 25 avril au Rwanda et le 26 avril dans le reste du monde, l’équipe d’Ishyo vous souhaite à tous et à toutes une très belle journée, riche en créativité et en innovation!

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Cette année, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle dédie cette journée au cinéma moderne qui fête ses 100 ans!

“Le cinéma est devenu une passion mondiale, tant pour les millions de personnes qui les regardent chaque jour que pour les centaines de milliers de personnes dans le monde qui travaillent dans l’industrie cinématographique. Qu’il soit scénariste ou acteur, réalisateur ou producteur, monteur, compositeur ou concepteur, ingénieur, technicien en son et lumière ou encore créateur d’effets spéciaux et de nouvelles technologies, chacun apporte sa touche de créativité et d’originalité à cette œuvre commune.” (http://www.wipo.int/ip-outreach/fr/ipday/)

Au Rwanda, le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MINICOM) ainsi que celui du Sport et de la Culture (MINISPOC) organisent une journée célébrant l’industrie cinématographique rwandaise. Au cours de cette journée, différents forums se tiendront pour explorer l’impact de la loi de la propriété intellectuelle sur cette industrie mais aussi le rôle prépondérant que le cinéma joue dans la promotion de la paix et la stabilité dans ce pays. Pour plus d’informations, consulter http://www.minicom.gov.rw/spip.php?article590.

In celebration of Intellectual Property Day… “Imitation is limitation” by Michaël Sengazi

A poem about (l)imitation…

Imitation is limitation

Ladies and gentlemen, May I have your attention?
What i’m going to say it’s important for the artistic expression…
It’s not from the bible but for some of us it is a revelation
The revelation is “imitation is limitation”

Imitation is limitation in the process of creation;
I’d rather create, than imitate…
It is hard to tolerate when people imitate or duplicate
What took all your strength to make or create…

For example, for a phone, they take “Samsung” and make it “Samsong”,
Or take some songs and make it one song,
Ain’t that wrong?

They say no pain, no gain!
But they duplicate the pain and take our gain,
And leave us with a worthless fame and a hidden shame,
So who’s to blame?

Imitation is limitation!
So ladies and gentlemen,  may i have…please… forever your attention?

Text by Michaël Sengazi

“Si j’écris, c’est pour participer aux luttes de mes semblables, ceux qui disent qu’il faut résister, compter ce qui fait mal mais aussi nos espérances.” Entretien avec Koulsy Lamko de “Rwanda: Écrire par devoir de mémoire”

7J9A3386Pendant la semaine de la 20ième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, Ishyo s’est entretenu avec l’auteur Koulsy Lamko du projet ‘Rwanda : Écrire par devoir de mémoire’. Ce projet avait réuni une dizaine d’auteurs d’origine africaine pour une résidence d’écriture au Rwanda en 1998 afin de produire des œuvres en tout genre sur le génocide.

Au cours ce séjour au Rwanda, Koulsy Lamko, fondateur du Centre Universitaire des Arts de Butare, a participé à diverses rencontres littéraires et de nouveau, a souligné l’importance de connaître l’Histoire de ce continent, de préserver sa mémoire et œuvrer pour que les générations futures prennent leur destin en main et ne connaissent pas un avenir marqué par les conséquences de l’esclavage, la colonisation et le néo-colonialisme.

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L’auteure du jour: Leonora Miano

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Naissance : 1973
Pays d’origine : Cameroun
Professions : écrivaine

 

A propos de l’auteure
Leonora Miano est une auteure camerounaise. Elle est née à Douala. Son père est pharmacien tandis que sa mère est professeur d’anglais. Elle grandit dans son pays natal, le pays qu’elle quitte en 1991 pour s’installer en France où elle effectue les études de lettres Anglo-Américaines. Leonora Miano est âgée de 41 ans et réside actuellement en France. Continue reading

Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ~ 23 avril 2014!

Toute l’équipe d’Ishyo souhaite aux amoureux des lettres une très belle célébration de la journée internationale du livre et du droit d’auteur en ce 23 avril 2014!!

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Cette journée est dédiée à la promotion de la lecture, l’industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d’auteur.

Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca.

Le 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains tels que Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. C’est pourquoi, cette date symbolique pour la littérature universelle a été choisie par la Conférence générale de l’UNESCO afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel.

L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne (Espagne) où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. Le succès de cette initiative dépend essentiellement du soutien que peuvent lui apporter les milieux intéressés des auteurs, éditeurs, libraires, éducateurs et bibliothécaires, institutions publiques et privées, organisations non gouvernementales et médias.

(source: http://www.journee-mondiale.com/120/journee-mondiale-du-livre-et-du-droit-d-auteur.htm

 

En célébration de la journée mondiale de la lecture… Extrait tiré du roman « La saison de l’ombre » de Léonora Miano (Prix Fémina 2013)

En célébration de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur ce 23 avril, Ishyo vous présente un extrait du roman La saison de l’ombre de Léonora Miano (Prix Fémina 2013).

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« Si l’enfant s’est présenté de la mauvaise manière ou, pire, s’il est venu au monde sans vie, l’accoucheuse a séché les larmes des pères, apaisé les angoisses devant l’interminable série de sacrifices à effectuer pour conjurer le sort.

C’est elle encore, qui a préparé le mélange d’herbes devant servir lorsque les parents du mort-né seraient scarifiés. Ici, on leur trace un symbole sur la peau, afin que la mort se souvienne qu’elle leur a déjà ravi un enfant… »

Source: http://www.babelio.com

“Tout ce qui relève de l’humanisme, des rencontres, des échanges et du partage m’anime.” Entretien avec Maïmouna Coulibaly de ‘Rwanda: Écrire par devoir de mémoire’

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Pendant la semaine de la 20ième commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda, Ishyo s’est entretenu avec Maïmouna Coulibaly, une des organisatrices de Fest’Africa, le festival qui a permis la réalisation du projet littéraire ‘Rwanda : Écrire par devoir de mémoire’. Ce projet avait réuni une dizaine d’auteurs d’origine africaine pour une résidence d’écriture au Rwanda en 1998, afin de produire des œuvres en tout genre sur le génocide.

Revenant au Rwanda pour la première fois depuis 2000, l’année de la présentation des œuvres d’Écrire par devoir de mémoire au public rwandais, Maïmouna Coulibaly a participé à diverses rencontres littéraires en ce mois d’avril 2014 et de nouveau a souligné l’importance de tout un chacun de s’engager, dans les arts ou de toute autre manière, dans un effort de préservation de la mémoire et de prêter sa voix pour dénoncer les injustices et lutter pour le respect des droits de l’homme.

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Allier la mémoire du génocide des Tutsi à une littérature africaine

ImageDans le cadre des activités commémoratives du génocide des Tutsi au Rwanda, Kwibuka20 (organisateur officiel des événements de la mémoire) et le centre culturel Ishyo Arts Centre a eu l’honneur de présenter le premier Café Littéraire sous le thème “Penser et écrire notre histoire, la mémoire panafricaine du génocide des Tutsi au Rwanda“. Cette rencontre a eu lieu le dimanche 6 avril, dans le cœur de la capitale rwandaise.

 

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